L’Institut
L’Institut propose une aventure pour tous les curieux de la nature et de ses bienfaits autour des PAM (Plantes aromatiques et médicinales) complétée par quelques produits indispensables pour obtenir des plantes transformées de qualité. Dans ce cadre, j’attache une importance particulière à la qualité de l’eau utilisée pour l’évaporation. C’est pourquoi je travaille avec une eau purifiée par osmose puis dynamisée dans un vortex sur cristaux. Je travaille avec un partenaire autrichien qui propose, grâce à ses stations de transformer l’eau courante en eau de source. C’est ce qu’il me fallait pour une bonne distillation.
L’idée de l’Institut est de prendre soin de soi et de son environnement autour des éléments et de leur bonne utilisation: Terre et les plantes, eau et air.
La Fontaine aux plantes
L’herboristerie
Cueilleurs, producteurs, herboristes en témoignent : travailler avec les plantes apporte une forme de paix intérieure.
Longtemps j’ai rêvé de créer un lieu qui dégage cette impression de simplicité et de sérénité. Le talent du menuisier –Teddy Gandolfi – a permis de donner corps à ce rêve.
Ce local est d’abord l’atelier où je transforme, conditionne et conserve mes plantes dans tous leurs états: plantes sèches pour infusion ou décoction, hydrolats et huiles essentielles, macérats, et quelques autres surprises.
Je souhaite aussi que ce soit un lieu d’accueil où je pourrais vous présenter les produits de mon catalogue et vous proposer des conseils personnalisés.
L’herboristerie est ouverte lundi et vendredi.
Vous pouvez aussi prendre rendez-vous en m’appelant au 06 79 65 20 48 ou en me laissant un message à : contact@institut-astarte.fr
Les Plantes
Autrefois on utilisait l’expression “les simples” pour désigner toutes les plantes dont les propriétés permettent de prévenir ou de soulager bien des maux.
Aujourd’hui on préfère l’acronyme ” P.A.M.” pour plantes aromatiques et médicinales. Cette appellation donne un air plus sérieux, mais je préfère rester “simple”.
Une 40aine de plantes issues de la flore locale constituent le catalogue de base de l’herboristerie. Leurs propriétés couvrent un large éventail d’indications.
Il faut ajouter à cette liste les bourgeons, les fleurs et les feuilles de quelques arbres et arbustes, par exemple l’aubépine, le frêne, le noisetier, le sureau, etc.
Dans ce domaine l’exigence de qualité est indispensable. C’est pourquoi je travaille avec un réseau de partenaires :
– des producteurs, membres reconnus par la très exigeante association “Les Simples”.
– des cueilleurs, membres certifiés de l’association .A.F.C. reconnue d’utilité publique.
Avec la communauté du Prieuré de Flée – le monastère La Paix Notre Dame – nous avons à cœur de retrouver la tradition des jardins monastiques. D’ores et déjà nous cueillons et séchons des plantes issues de leur magnifique parc.
Les Préparations
Dans leurs officines, les herboristes d’autrefois multipliaient les recettes et les préparations pour tirer le meilleur parti des plantes. Baumes et onguents, pâtes et feuilles sèches à brûler, décoctions et macérations, produits de la distillation…
Tous ces savoir-faire traditionnels ont été intégrés dans les nouvelles disciplines que ce soit la cosmétique ou la pharmacie.
Puisque j’ai choisi de rester simple, je m’en tiens à des préparations élémentaires :
- Séchage naturel
- Distillation
- Macération en alcoolature
Le séchage naturel
Les séchoirs se composent de deux types de claies : de grandes claies pour les plantes cueillies en grandes quantités, telles la Verveine et la Menthe, et de plus petites pour les fleurs comme les camomilles, la Mauve…
La ventilation naturelle permet une conservation optimale des propriétés des plantes et de leurs saveurs. Un déshumidificateur est nécessaire pour maintenir un faible taux d’humidité dans notre lieu de stockage.
Une fois sèches, les plantes sont mondées à la main, mélangées – ou pas – puis conditionnées en sachets de papier kraft.
L’émondage – activité qui consiste à donner à la plante sèche sa forme finale, par exemple en séparant les feuilles des tiges est réalisé entièrement à la main et il est très chronophage ! En effet, pour obtenir 100 g de tisane, il faut 45 min d’émondage pour la verveine et une heure pour la menthe.
La distillation “douce”
La distillation est une opération en deux phases, l’évaporation puis la condensation.
Dans la phase d’évaporation, la vapeur d’eau traverse le végétal, fait éclater les poches à essence contenues dans les différentes parties de la plante pour en extraire les principes volatils. L’essence se transforme en vapeur et se mélange à la vapeur d’eau.
Dans la phase de condensation, la vapeur se refroidit en traversant un serpentin. Cette vapeur imprégnée de molécules aromatiques se condense alors pour donner deux produits distincts recueillis dans l’essencier ou vase florentin : l’hydrolat et l’huile essentielle. Par différence de densité, l’huile essentielle flotte à la surface.
J’attache une importance particulière à la qualité de l’eau utilisée pour l’évaporation. C’est pourquoi je travaille avec une eau purifiée par osmose puis dynamisée dans un vortex sur cristaux.
Je conduis la phase d’évaporation avec des températures de 80 à 90° – vapeur douce. Dans la phase de condensation par refroidissement je surveille attentivement la température du distillat qui ne doit jamais dépasser 30-40°.
Les macérats
Un macérat est une teinture[1] de plantes fraiches qui se prépare à partir de plantes fraichement récoltées.
Le solvant utilisé est un alcool fortement titré permettant grâce à ses pouvoirs déshydratants d’extraire les constituants principaux de la plante.
Il s’agit ici d’avoir des plantes très fraiches et de les plonger rapidement dans l’alcool. Tout comme pour le séchage et la distillation, la rapidité d’action entre la récolte et la transformation est primordiale.
Je ne fabrique qu’une petite partie des produits, je fais donc appel à des paysans herboristes dont le cahier des charges répond à mes exigences..
Les Animations
Des ateliers pratiques pour les petits et pour les grands. Des ateliers ludiques pour le plaisir du palais, des yeux et du nez. Des ateliers sur mesure en fonction des besoins exprimés.
Exemple n°1 : Des goûts et des couleurs
Les plantes médicinales, suivant la transformation qu’elles subissent, changent de saveurs et d’arômes. Cet atelier vous invite à découvrir cette magie.
Déguster une plante selon les trois formes de préparation (infusion, hydrolat, macérat) et comparer les variations de goût.
Exemple n° 2 : Le petit alchimiste
Conduire la distillation d’une plante fraîchement cueillie.
Pendant la distillation : explications du fonctionnement de l’alambic ; dénomination et rôle de tous ses éléments
(cucurbite, col de cygne, serpentin, vase florentin).
Les participants emportent un flacon du distillat qu’ils auront préparé.